Tag Archives: Crise politique

Victor Ponta, continuateur roumain de l’austérité

21 Déc

Par Mehdi CHEBANA

Malgré son image policée et cette précocité, Ponta est un fin stratège

Publié le 19 décembre 2012 dans L’Humanité

Fort de sa large victoire lors des législatives du 9 décembre, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta a été reconduit, lundi, à la tête du gouvernement roumain. Cette nomination balaie provisoirement les craintes d’une nouvelle crise politique dans ce pays rongé, depuis huit mois, par une cohabitation délétère entre la coalition de centre gauche au pouvoir et le président conservateur, Traian Basescu.

« La volonté de l’électorat roumain a finalement été respectée », s’est réjoui Victor Ponta, alors que son rival avait laissé entendre qu’il ne le reconduirait pas. Cet ancien procureur est, à quarante ans, le plus jeune chef de gouvernement de l’UE et le plus jeune qu’ait jamais connu la Roumanie. Il doit son ascension fulgurante à l’ancien premier ministre Adrian Nastase qui l’a propulsé à la tête du département anticorruption du gouvernement en 2001 et l’a soutenu en 2010 lorsqu’il briguait la tête du Parti social-démocrate (PSD). Lire la suite

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La Moldavie a un président de la république, l’opposition communiste conteste

16 Mar

Par Mehdi CHEBANA

Pour la septième fois en trois ans, les députés moldaves étaient réunis vendredi matin pour élire le Président de la République… À la surprise générale, ils ont réussi à le faire ! Le juge Nicolae Timofti, président du Conseil supérieur de la magistrature, a remporté 62 voix sur 101. Le puissant Parti communiste (PCRM) conteste toutefois cette élection.

Nicolae Timofti

Publié le 16 mars 2012 dans Le Courrier des Balkans

Trois ans après les émeutes anti-communistes qui ont frappé Chisinau, le parlement moldave est toujours en travaux. Il n’y a plus d’échafaudage sur la façade, mais il y a encore beaucoup à faire pour restaurer le mobilier à l’intérieur.

C’est donc à quelques encablures, dans l’imposant Palais de la République, que les députés du pays le plus pauvre d’Europe étaient appelé à voter ce vendredi matin. Pour la septième fois depuis le printemps 2009, ils tentaient d’élire un chef d’Etat. Et, miracle que l’on n’attendait plus, ils y sont parvenus. Lire la suite

La Moldavie sans président depuis 3 ans : la nouvelle tentative du parlement en temps réel

15 Mar

Par Mehdi CHEBANA

Le siège de la présidence moldave

Pays exsangue cherche désespérément président. Pour la septième fois en bientôt trois ans, le parlement unicaméral de République de Moldavie tentera, vendredi 16 mars, d’élire un chef de l’Etat. Mais l’équation reste toujours aussi compliquée : 61 voix sur 101 sont nécessaires pour que soit élu Nicolae Timofti, seul candidat en lice, qui portera les couleurs de l’Alliance pour l’intégration européenne (AIE).

Or, cette coalition gouvernementale qui réunit quatre partis allant du centre gauche à la droite libérale, ne dispose que de 58 députés, contre 39 à l’opposition communiste qui entend boycotter le scrutin et organiser une manifestation d’ampleur le jour du vote. Dans ce contexte, les regards seront braqués sur les quatre députés sans étiquette que compte le parlement. Lire la suite

La Moldavie de nouveau dans la nasse

4 Déc

Par Mehdi CHEBANA

En obtenant 39 % des voix lors des élections législatives de dimanche, le Parti communiste empêche la majorité sortante d’obtenir les 61 sièges nécessaires pour désigner le président de la République.

Le parlement de Chisinau

Publié le 3 décembre 2010 dans L’Humanité

«Encore un vote pour rien, ça devient ridicule ! » À l’image d’Olga, étudiante en marketing, les électeurs moldaves observent, désabusés, l’inanité du jeu politique de leur pays. Les législatives du 28 novembre, les troisièmes organisées en dix-neuf mois, n’ont toujours pas permis de dégager une majorité qualifiée de 61 sièges au Parlement nécessaires pour désigner un président de la République.

Les communistes sont arrivés en tête du scrutin avec 39 % des suffrages mais ils n’ont obtenu que 42 mandats contre 59 à leurs rivaux du Parti libéral-démocrate (PLDM), du Parti démocrate (PDM) et du Parti libéral (PL) qui formaient jusqu’ici une coalition gouvernementale. Lire la suite

La Moldavie s’enfonce dans la crise politique, et alors ?

29 Nov

Par Mehdi CHEBANA

La Moldavie, un laboratoire pour comprendre les relations Est-Ouest aujourd’hui

POINT DE VUE. En Moldavie, après dépouillement de plus de 95% des bulletins de vote, le Parti des communistes (PCRM) arrive largement en tête du scrutin législatif de dimanche avec 40,5% des voix. Suivent le Parti libéral démocrate (PLDM, 28,7%), le Parti démocrate (PDM, 12,9%) et le Parti libéral (PL, 9,3%), seuls à franchir le seuil requis de 4% pour entrer au Parlement.

Les communistes ne décrocheraient pourtant que 44 sièges contre 57 aux partis formant actuellement l’Alliance pour l’intégration européenne (AIE) qui ne disposent pas d’une majorité suffisante pour élire à eux seuls un président pour le pays. Conclusion : la Moldavie s’enfonce un peu plus dans la crise politique après les quatre scrutins infructueux qui avaient déjà été organisés en moins de 18 mois. Lire la suite

La Moldavie cherche désespérément un président…

12 Nov

Par Mehdi CHEBANA

Pour la troisième fois cette année, le parlement de Chişinău a échoué mardi à élire un président pour l’ancienne république soviétique. Les députés communistes ont tous boycotté le scrutin pour protester contre la candidature de Marian Lupu, leur ancien champion passé dans le camp de l’Alliance pour l’intégration européenne. Un nouveau vote aura lieu d’ici un mois : s’il échoue, des législatives anticipées devraient être organisées après juin 2010.

Le siège de la présidence moldave

Publié le 12 novembre 2009 dans Le Courrier des Balkans

Ancien homme fort du Parti des communistes (PCRM), président du parlement entre 2005 et 2009, le tout récent président du Parti démocrate, Marian Lupu, était l’unique candidat en lice à la présidence du pays.

Mais seuls les 53 députés de l’Alliance pour l’intégration européenne (AIE) ont voté pour lui mardi, les 48 membres de son ancien parti choisissant de boycotter le scrutin, notamment pour punir son acte de « trahison ». Lire la suite