Par Mehdi CHEBANA

(©Roumanophilie/Mehdi Chebana)
Il n’est pas toujours facile de supporter Bucarest, son vacarme, sa pollution, le stress de ses habitants, le gris de ses immeubles communistes… Ceux qui y sont nés disent souvent aimer cette ville « sans limite »; les autres s’y habituent, ils apprennent à dénicher ses trésors, ses petits coins où finalement on se sent bien.
Mon oasis à moi, c’est le musée du village « Dimitrie Gusti ». Situé au bord du lac Herestrau dans le nord de la capitale, c’est un musée à ciel ouvert de 4 500 mètres carrés qui retrace la vie rurale et les traditions paysannes dans les différentes régions de Roumanie. On y déambule librement, dans le calme, à travers des allées bordées de fleurs où les poules paradent fièrement et les chatons se laissent bercer par les visiteurs attendris. Lire la suite