Par Mehdi CHEBANA
Sous la pression d’habitants et d’élus, le ministère roumain de l’Intérieur a annoncé, jeudi 4 février, qu’il renonçait à la création de trois nouveaux centres d’accueil pour les réfugiés dans le nord-ouest et le centre du pays.

Une manifestation en 2012 contre les violences dans le centre de rétention d’Arad
Publié le 4 février 2016 dans Le Courrier des Balkans
Officiellement, c’est pour des raisons techniques que le ministère revient sur son projet d’accueillir des réfugiés syriens et irakiens à Tăşnad (nord-ouest), Bumbeşti Jiu (centre) et Câmpulung Muscel (centre). Les centres devaient ouvrir dans des bâtiments appartenant à la Gendarmerie.
« Ces trois communes ont fait l’objet d’évaluations complexes qui ont montré qu’elles ne remplissaient pas les critères nécessaires au bon déroulement de l’activité de ces centres », justifie-t-il dans un communiqué où il demande à l’Inspection générale de l’Immigration de trouver d’autres solutions. Lire la suite