Tag Archives: Transports en commun

Prendre le bus à Bucarest, une affaire d’initiés

10 Avr

Par Mehdi CHEBANA

Où s’arrête le bus ? A quelle heure passe-t-il ? Dans quel sens va-t-il ? Des questions simples qui relèvent pourtant du casse-tête pour le million de touristes qui visite la capitale roumaine chaque année…

L’arrêt Universitate, dans le centre de Bucarest

La photo du jour, un arrêt de bus de la place de l’Université, en plein cœur de Bucarest. Comme vous le voyez, il est très pauvre en informations. Pas de plan, pas d’horaires… Juste le numéro des neuf véhicules qui passent par là. Et encore, seuls les initiés savent dans quelle direction ils vont… A cinq mètres, il y a bien deux abris bus. Mais ils n’en diront pas plus aux étrangers et voyageurs d’un jour.

Et c’est le cas à peu près partout sur ce réseau géré par la Régie autonome des Transports de Bucarest (RATB). Avec ses 106 lignes de bus, ses 18 lignes de trolley et ses 23 lignes de tramway, c’est le quatrième réseau le plus dense d’Europe. Pour ne pas s’y perdre, il vaut mieux donc consulter un plan de la RATB avant de se déplacer. Ou alors, se fier aux habitués et aux agents qui délivrent et rechargent les cartes de voyage magnétiques, dans des petites cahutes grises facilement reconnaissables. Lire la suite

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Le métro de Bucarest fonce vers l’ouest

14 Fév

Par Mehdi CHEBANA

©Roumanophilie/Mehdi Chebana)

LA PHOTO DU JOUR… Lujerului et ses rames de métro haut en couleurs ! Située dans le quartier Militari, dans l’ouest de la capitale roumaine, cette station est à un quart d’heure à pied de chez moi. Une distance qui semble relativement grande quand il pleut, il vente ou il neige. Mais l’effort vaut largement le coup à l »heure des bouchons ! Car la station me donne rapidement accès aux 50 autres qui jalonnent un réseau moderne long de 70 kilomètres.

Comme moi, 600 000 usagers prennent ainsi quotidiennement le métro de Bucarest, le seul qui existe en Roumanie. La première de ses quatre lignes a été inaugurée en 1979. Les communistes voulaient un réseau qui ressemble davantage à ceux d’Europe occidentale qu’à celui de Moscou, trop fastueux et mal conçu à leur goût. Trente-cinq ans plus tard, il y a effectivement assez peu de différence avec les réseaux parisien ou londonien. A part peut-être les agents de sécurité qui voyagent systématiquement dans les rames et le prix du trajet qui reste dérisoire pour les touristes : 2 lei, soit 45 centimes d’euroLire la suite