Manele, un genre musical qui divise en Roumanie

Par Mehdi CHEBANA

Une compilation de manele

Au milieu des années 1990, un genre musical nouveau a fait son apparition sur les ondes roumaines:  le manele. Mélange de rythmes orientaux et de musique électro-pop, cousin du turbo folk balkanique, il est très vite devenu immensément populaire auprès des populations les plus pauvres comme les Tsiganes et les gens des campagnes. Justement parce qu’il aborde des thèmes très populaires comme l’argent, les femmes ou le sexe. Florin Salam, Nicolae Guta et Adi de la Vâlcea sont devenus des maîtres dans l’exercice.

Des paroles peu recherchées, des filles dénudées frisant la vulgarité, une litanie rythmique agaçante… Les critiques fusent autour de ces chansons très commerciales. Plusieurs campagnes anti-manele voient même le jour un peu partout en Roumanie pour bannir les « rois et reines du manele » des ondes radio.  Voici l’une d’entre elles :

Pour ceux qui souhaitent découvrir ce genre musical, il existe de nombreux sites de manele parmi lesquels http://www.manele.fm. Retrouvez également manele et turbo folk sur Balkanophonie, la radio francophone des Balkans.

Au début des années 1990, un genre musical nouveau a fait son apparition sur les ondes roumaine : le manele. Mélange de rythmes orientaux et de musique électro-pop, il est très vite devenu immensément populaire auprès des populations les pauvres comme les Tsiganes et les jeunes des campagnes. Justement parce qu’il aborde des thèmes très populaires comme l’argent, les femmes ou le sexe et ce sur des paroles souvent vulgaires. Florin Salam et Florinel Pustiu sont devenus des maîtres dans l’exercice Vidéo : Priveste ma (regarde-moi)

Publicité